Le Musée Safran

MUSÉE AERONAUTIQUE ET SPATIAL SAFRAN
ROND-POINT RENÉ RAVAUD
77550 RÉAU
 
Entrée libre et gratuite pour tous :
Le mercredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
Le deuxième et le dernier samedi du mois de 14h à 17h
Les autres jours, des visites en groupe à partir de 10 personnes sont assurées sur rendez-vous par l'Association des Amis du Musée Safran.

Crédit Photo : Safran/D.Beaufrere

À l'origine du musée aéronautique et spatial Safran, la volonté de restaurer, conserver et mettre à disposition du public les matériels qui ont marqué l'histoire de Safran.
 
En 1979, le Président de Snecma, René Ravaud, avait été alerté sur l'absence dans l'entreprise de références à l'histoire de Snecma pourtant le plus ancien des motoristes d'avions encore en activité, en effet Snecma succédait en 1945 à Gnome et Rhône issu de Gnome créé en 1905. Rolls- Royce, Pratt and Whitney et General Electric présentant  leur histoire à travers l'exposition de l'évolution de leurs moteurs,
Ce sont trois hommes, collaborateurs de Snecma et passionnés par l'histoire de leur entreprise, qui vont être à l'origine de la création du Musée aéronautique et spatial de Safran. Fin 1984, Claude Moussez, directeur du site de production de Villaroche, Guy Dodanthun, directeur financier, et Bernard Girault, chef du département documentation, apprennent que le Musée de l'Air et de l'Espace recherche des bénévoles pour restaurer les 1 000 moteurs d'avions de ses collections, construits par différentes sociétés entre le début du XXe siècle et les années 1970.
Le 20 juin 1985, une convention est signée entre le Musée de l'Air et de l'Espace et Snecma, portant sur la restauration des moteurs anciens, en particulier les Gnome, Le Rhône et Gnome et Rhône. L'accord prévoit que sur deux moteurs identiques restaurés, l'un soit remis au Musée de l'Air et l'autre gardé en dépôt par Snecma pour exposition. Bernard Girault, chargé de la mise en oeuvre du projet, rapatrie deux moteurs « Le Rhône 9 Jb » du Musée de l'Air et de l'Espace, et recrute Charles Gerspach, un technicien réputé pour son savoir-faire. Ainsi, en septembre 1985, avec l'appui de Claude Moussez, il crée à Villaroche l'atelier de restauration des moteurs anciens. Très vite, il anime une équipe de trente-deux bénévoles, tous salariés de Snecma oeuvrant en dehors de leurs heures de travail. . Lorsque deux moteurs identiques sont terminés l'un est remis au Musée de l'Air et l'autre gardé par Snecma en dépôt pour exposition.
Le premier moteur « Rhône 9 Jb » restauré est livré au Musée de l'Air le 23 avril 1986.
Pour envisager la création d'un musée, il fallait pouvoir disposer de dix moteurs à pistons et de dix turboréacteurs restaurés. Dans le courant de l'année 1987, Guy Dodanthun ,et Michel Harvey, alors directeur de cabinet du P-dG de Snecma, Jacques Bénichou, obtiennent son autorisation et les fonds nécessaires pour installer le nouveau musée sur le site de Villaroche. Conçu et aménagé par les bénévoles, celui-ci est aménagé dans le hangar Saint-Chamas, un ancien hangar à hydravions de 4 000 m2. Ce bâtiment qui servait de base à l'école de pilotage Gnome et Rhône, alors située à Saint-Chamas, sur les bords de l'étang de Berre, avait été démonté en 1947 et remonté à Villaroche. Il va abriter pendant trente ans les avions prototypes des essais en vol de Snecma, jusqu'au transfert des essais en vol à Istres.
 
Le Musée Aéronautique et Spatial est inauguré le 31 mai 1989 par le Président-directeur général de Snecma, le général Bernard Capillon. Unique en son genre en France, le Musée est spécifiquement dédié aux moteurs d'avions, des origines de l'aviation jusqu'à nos jours. Il présente également une collection inégalée de motos Gnome et Rhône, dont la plupart a été également restaurée par les bénévoles.
En mai 1990, l'Association des Amis du Musée Snecma est créée. Elle reçoit en 1991 le Grand Prix d'Honneur du Patrimoine, décerné par le Conseil général de Seine-et-Marne, pour la conservation et la mise en valeur du patrimoine technique et industriel français. A l'initiative de Jean-Paul Béchat, alors P-dG du groupe Snecma, une nouvelle muséographie est conçue et réalisée dans les années 1998 et 1999.
A la création de Safran, l'association prend le nom de « Association des Amis du Musée Safran » (AAMS). Le Musée Safran accueille chaque année près de 12 000 visiteurs, qui viennent découvrir quelques-uns des plus grands succès aérospatiaux français.
 
En 2013, une extension de 700m² de l'aile ouest du musée est réalisée pour répondre aux exigences de sécurité d'un Etablissement Recevant du Public et permettre de regrouper les ateliers et bureaux de l'AAMS.
L'espace ainsi libéré va permettre d'installer une nouvelle galerie entièrement dédiée à l'espace, à la propulsion des lanceurs et des satellites. Cette nouvelle galerie qui abrite une riche collection de moteurs, de maquettes de lanceurs et de satellites est inaugurée au mois d'octobre 2014. La scénographie de son parcours a été conçue pour que le public puisse découvrir et comprendre la motorisation des lanceurs et des satellites, tout en abordant certaines notions scientifiques.
Une scénographie autour de trois thématiques :
La genèse de la propulsion spatiale dans l'imaginaire des hommes
L'histoire des lanceurs
L'histoire de la propulsion des satellites
Un parcours plus didactique est proposé aux enfants afin de leur permettre de mieux comprendre la propulsion spatiale.

Toutes les informations sur le Musée Safran.

 

Visite du Musée Safran 13 Octobre 2020

Le diaporama a été réalisé le 13 octobre 2020, lors de la visite d'Hamida Rezeg, vice-présidente de la région Île-de-France chargée du Tourisme et de Frédéric Valletoux, conseiller régional d’Ile-de-France, délégué spécial chargé de l’artisanat et du commerce.
​​​​​​​Crédits Photos : @Nathalie Kleczinski pour la Mairie de Réau